Avec des taux d’emprunt immobilier au plus bas, ainsi que des prix orientés vers la baisse à la fin du second semestre de 2015, le marché de l’immobilier amorçait 2016 sous les meilleurs auspices. Il faut dire en effet que grâce à des crédits étalés sur 20 ans à des taux moyens de 2,2 et une réforme du Prêt à Taux Zéro, le contexte se prêtait bien à une amélioration des volumes de transactions. Seulement voilà, si des régions ont connu des évolutions probantes allant jusqu’à + 29 % voire + 32 %, respectivement en Aquitaine et en Bourgogne, l’activité immobilière ne décolle en région Alsace.
Un marché immobilier calme
Les chiffres le confirment : le marché immobilier alsacien est attentiste, malgré un intérêt croissant des acheteurs, notamment pour la ville Strasbourg. La baisse des prix constatés en 2015 s’est en effet poursuivie au premier semestre 2016, avec toutefois une tendance à l’équilibre à l’amorce du second semestre. Même si les vendeurs se montrent plus raisonnables, l’offre immobilière est peu attrayante et certains biens proposent même des prestations très limites.
Sur Strasbourg, il faut compter en moyenne 3000€ du mètre pour un appartement neuf et 2100 pour de l’ancien. Du côté de Haut-Rhin, un appartement neuf à Colmar.
Sera estimé aux alentours de 2100€ pour du neuf et 1500€ pour de l’ancien. Des véritables opportunités sont donc à saisir dans une région qui reste la plus dynamique de France.
Face à ce contexte particulier, les investisseurs restent attentistes et les conséquences de la loi Alur ne sont pas pour changer la donne. En effet, les résiliations de baux sont moins nombreuses, du fait qu’avec cette réforme, les locataires disposent d’un préavis d’un mois au lieu de trois, dans les zones dites tendues. Ce qui fait qu’ils patientent au dernier moment avant de procéder à la résiliation de leur bail. S’agissant toujours des locations, les prix sont stables, voire en baisse modérée.
Un autre détail qui illustre le manque de dynamisme du marché immobilier alsacien, c’est que les délais de conclusion de vente se sont allongés, notamment parce que les banques tardent à traiter les dossiers de financement.
Des prix stables
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