Le Brexit récemment approuvé par les citoyens de la Grande-Bretagne va naturellement avoir un impact sur l »économie européenne.. S’il est vrai que pour bon nombre d’expert financier, c’est la Grande Bretagne qui elle-même sera la principale victime de son choix, il ne faut pas oublier que son retrait pèsera sur le système dans son ensemble. En ce qui concerne la France, des avancées étaient annoncées à l’horizon 2016 même dans le domaine de la réduction du taux de chômage, et maintenant …plus rien n’est sûr.
Un flou sur la France
Selon les prévisions du Fonds Monétaire International, la France pourrait avec le Brexit, connaitre une croissance de 0,2 à 0,4% d’ici à 2019. Mais ce n’est qu’une hypothèse car personne ne peut concrètement prédire les effets du Brexit. Il ne faut pas occulter le fait qu’avec cette sortie de le Grande Bretagne, les investissements en Europe risquent de connaitre une régression sur une période donnée, mais laquelle ? Personne ne saurait le dire et cela impactera forcément une France dont le gouvernement était déjà fortement critiqué pour ses résultats un peu moins encourageants.
En outre, notons que la Grande Bretagne est le septième allié financier de la France sur les échanges commerciaux dans la zone euro. C’est aussi fort de cette conviction et de cette confiance que des accords se sont conclus entre la France et d’autres pays, donc maintenant que la Grande Bretagne sort de la course, une vague d’incertitudes et de défections sera observée, pénalisant beaucoup de partenaires confiants jadis.
Pas que des mauvais côtés
Paradoxalement, il est de ces experts qui pour leur part, préfèrent voir le bon côté de la médaille. Ils estiment que lorsqu’on se base sur le principe de la pensée unique ambiante qui a toujours caractérisée l’Union Européenne, c’est la Grande Bretagne qui se retrouvera isolée et fortement pénalisée. C’est une perspective intéressante car dans ce cas de figure, la France tout comme les autres pays limitrophes de la Grande Bretagne tireront un avantage conséquent de ce choix anglais. Mais parlons franchement, il ne nous parait pas logique que la Grande Bretagne, un des Etats les plus puissants de la zone euro, soit à ce point inconséquent et imprévisible. Il est vrai que les conséquences iront dans les deux sens, mais la France si elle reste sur ses gardes et agit comme il se doit en essayant d’anticiper le flou et les surprises pourra peut-être sortir indemne de cette turbulence.
Poster un Commentaire