Zoom sur le métier de traducteur

metier de traducteur

Les échanges interlinguistiques sont simplifiés, notamment avec l’intervention d’un intermédiaire : le traducteur. Ces praticiens jouent en effet un rôle central dans la mise en relation de personnes ou entités appartenant à différentes cultures et parlant différentes langues. Cela dit, le métier de traducteur, à ne pas confondre avec celui d’ interprète, suppose des aptitudes spécifiques. En outre, dans un contexte marqué par l’essor du numérique, des mutations sont intervenues dans cette niche. Qu’en est-il donc ?

Comment devient-on traducteur ?

Pour être traducteur, il est indispensable de posséder ces qualités intrinsèques :

  • Une maîtrise parfaite de deux ou plusieurs langues
  • Une curiosité poussée
  • Un sens de l’éthique

En dehors de ces aptitudes, une formation est requise pour effectuer ce métier à un niveau professionnel. Des écoles ou facultés de traduction sont à ce titre créées et sont devenues parties intégrantes des universités, partout dans le monde. En complément ou à défaut d’une formation académique diplômante, le traducteur peut justifier d’un certificat valide, qui l’habilite à exercer ce métier. À cet effet, il est possible d’opter pour des cours en ligne ou dispensés par des organismes reconnus.

En freelance ou en agence

Cela étant dit, le métier de traducteur peut s’exercer dans une agence de traduction ou un cabinet de traduction professionnelle au service des entreprises. Ces établissements exigent généralement un minimum de 2 ans d’expérience aussi bien des traducteurs formés que des traducteurs autodidactes.
Également, en tant que traducteur, il est possible de proposer ses services à une agence de traduction ou à un particulier, de façon indépendante, en freelance. Des plateformes sont d’ailleurs disponibles en ligne et permettent de trouver des piges.
Dans la pratique, le traducteur peut être confronté à différents types de documents, à caractère officiel ou non. Selon, le type de tâche, certaines exigences peuvent être requises et détermineront la validité du document traduit.

Le traducteur à l’ère du numérique

L’avènement de l’informatique et les nombreuses facilités induites ont consacré l’essor de la traduction des textes de manière automatique, sans avoir recours à une personne humaine. Divers outils sont alors mis au point. Il s’agit notamment des logiciels conçus pour une « traduction machine ». Certains sont gratuits tandis que d’autres sont payants, avec dans ce cas la promesse d’un résultat qui se rapproche davantage d’une traduction humaine. Par ailleurs, plusieurs moteurs de recherches, dont notamment Google, avec son « Google Translate », assistent dans la traduction de textes.
De quoi entraîner la disparition du métier de traducteur ? Difficile de l’affirmer. Toujours est-il que les praticiens sont unanimes sur les effets pervers de la concurrence à eux livrés par la traduction assistée par ordinateur.

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